Bonjour Chers Lecteurs !
Il se trouve que je m’intéresse depuis un certain temps aux métiers du spectacle et de l’écriture…
M’essayant moi-même à la chanson, au slam pour interpeller des personnalités et sensibiliser à l’épilepsie et en train d’écrire deux livres, j’avais envie de vous faire part du parcours de gens qui se sont fait par eux-mêmes, grâce à leurs ambitions et/ou leurs passions…
Pour satisfaire ma curiosité, j’ai donc lancé un appel sur LinkedIn, il y a de cela quelques semaines, pour trouver une personne qui accepterait de témoigner.

Bien m’en a pris puisque une femme très complémentaire dans les domaines cités a répondu favorablement à ma demande.
Permettez-moi, donc, de vous présenter aujourd’hui Sonia Suau.
Agée de 38 ans seulement, Sonia est ce que j’appellerais une « touche à tout » et à nombre d’expériences variées et très intéressantes à son palmarès.

Elle se décrit comme écrivaine, poétesse et comédienne, mais pour avoir discuté par téléphone avec elle, je sais que ce n’est pas « tout »… Etant donné que c’est une interview, je vais la laisser se présenter elle-même et nous allons ainsi pouvoir découvrir ensemble un profil particulièrement riche.
Bonjour Sonia, merci beaucoup d’avoir accepté cette interview et d’avoir eu la patience d’attendre que je puisse la préparer !
Avec joie, merci à toi pour ton travail et cette proposition d’interview.
Pour changer un peu de mes précédentes interviews et parce que tu es la première dans cette catégorie à ne pas être une de mes proches, je vais commencer par une question de curiosité pure…
Pourquoi avoir accepté, sans me connaître, de te livrer à cette interview ?
Lorsque j’ai vu ton post dans lequel tu étais à la recherche de personnes à interviewer pour en savoir plus sur le milieu artistique (théâtre, écriture), j’ai dit « oui », sans réfléchir. Ta manière de le proposer m’a parlé et je me suis dit que si je pouvais contribuer à ton projet, c’était avec plaisir, si je rentrais bien-sûr dans tes critères. Et puis, je reconnais que j’aime bien cet exercice : l’interview.

C’est super ! Encore merci ! Et à présent, la question traditionnelle : peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Sonia SUAU. J’ai 38 ans, j’habite sur Toulouse depuis 20 ans et je suis originaire de l’Aveyron.
Mon parcours de vie (académique, personnel et professionnel) a façonné les activités que je propose aujourd’hui.
Transmettre pour éveiller les cœurs, guérir les maux de l’âme avec les mots et ainsi amener plus de lumière dans nos vies et sur Terre, tel est mon credo.
– Écrivaine, poétesse et comédienne, j’écris, je slame, je joue sur scène pour transmettre des messages et accompagner des passages de vie ;
– Animée par la transmission, j’interviens aussi en tant que formatrice en développement personnel et j’anime des ateliers d’écriture ;
– Enfin, je coupe le feu et réalise des soins énergétiques pour apaiser des maux physiques.
Quand je vous disais qu’elle faisait beaucoup de choses ! Ahah
Eh bien, commençons donc par ton parcours académique… En quelques mots, quelles études as-tu fait ?
J’ai plongé la tête dans les livres dès que j’ai su lire et cela a donné le tempo pour la suite de mes études. Après un bac L que j’ai obtenu en 2000, je me suis dirigée vers un BTS Assistante Secrétaire Trilingue. J’avais des capacités pour apprendre et j’ai fait le minimum au lycée. Du coup, même si j’ai eu mon bac, mes résultats ont joué sur mon orientation. En effet, je voulais partir en DUT* Information et Communication en premier choix et secrétariat en deuxième choix. Mes résultats étant trop moyens pour être acceptée en DUT, je suis partie en BTS Assistante Secrétaire Trilingue, que j’ai obtenu en 2002.
*DUT = Diplôme Universitaire de Technologie

Ah ! Une « L » et une secrétaire ! Tout ce que j’aime ahah ! (Pour ceux qui ne me connaissent pas, j’ai fait des études pour avoir un Bac L mais ma santé étant trop mauvaise, je me suis ensuite tournée, en centre spécialisé, vers un Bac Pro Secrétariat)
Quel a été ton parcours à partir de là ?
J’ai trouvé du travail en sortant de mes études comme Secrétaire-standardiste dans un Centre d’Affaires, puis j’ai évolué en tant qu’assistante responsable du centre et enfin responsable du centre…
Mais je trouvais qu’il y avait un décalage entre ce que j’avais imaginé comme travail ou les débouchés qu’il paraissait y avoir avec ce BTS et ce que je réalisais au quotidien. J’ai donc repris mes études en 2003.
Je me suis demandée ce que j’aimais et j’avais un intérêt fort pour les sourds et la langue des signes, pour la transmission, les langues. Alors je me suis inventée un métier : formatrice en support multimédias pour les malentendants. Je me suis donc dit que pour être formatrice, il fallait avoir enseigné avant… j’ai donc préparé par correspondance avec le CNED pendant 2 ans le DAEFLE (Diplôme d’Aptitude à l’Enseignement du Français Langue Etrangère) que j’ai eu en 2005 mention assez bien.

Bravo ! Pour avoir suivi des études avec le CNED, je sais qu’il faut beaucoup de motivation et d’organisation… Sans compter que le CNED met toujours la barre plus haut que le niveau requis ! Que s’est-il passé ensuite ?
J’ai commencé à enseigner de manière bénévole pendant 2 ans à des étudiants en stage Erasmus en France, en parallèle de mon travail, afin de me faire une expérience.
Etant pour ma part dans le bénévolat caritatif, j’aimerais que nous revenions rapidement sur ton expérience en tant que bénévole… je ne peux m’empêcher de te demander si ta période de bénévolat t’a permis d’en tirer des réflexions sur la Société dans laquelle nous vivons ? Sur les « gens » en général ? Si oui, accepterais-tu de nous faire profiter de l’une (ou plusieurs) de tes constatations ?
Le bénévolat permet de découvrir une activité, une cause et de la servir en mettant ses compétences à profit. Ainsi je me suis sentie utile à chaque action de bénévolat que j’ai pu réaliser. Cela nous permet de prendre de la hauteur par rapport à la vie que l’on mène, de faire preuve d’ouverture et de tolérance. De mettre du sens dans sa vie s’il en manque et aussi on donne comme l’on reçoit également dans une action de bénévolat, c’est riche comme expérience.
Je suis complètement de ton avis : c’est aussi bénéfique pour le bénévole que pour les gens qui sont soutenus/aidés par ceux-ci… Cela apporte beaucoup !

Mais je te laisse continuer car ton parcours n’est pas fini…
En 2009, j’ai préparé une Licence Sciences du Langage, spécialité Langue des Signes, ce qui m’a permis d’affiner la phonétique, la phonologie, la syntaxe, la lexicologie, la linguistique et de me former à la langue des signes française, à son histoire et au monde des sourds. Je n’ai pas réussi ma licence, je n’ai que le niveau.
C’est déjà bien !
Pourquoi la langue des signes en particulier ?
Je me suis intéressée à la langue des signes, car enfant, je passais mes vacances à Marseille près d’un institut qui accueillait des enfants aveugles, malvoyants, sourds et malentendants. Et j’ai voulu communiquer avec les enfants sourds et la barrière de la langue nous a empêchés de le faire. Aussi cela a été comme un moteur pour moi cette frustration et c’est à partir de là que je me suis intéressée plus au monde des sourds, à apprendre la langue des signes et jusqu’à vouloir travailler auprès d’eux.
D’accord !
Et la suite de tes études ?
En parallèle, je me suis formée au sein de mon travail à la relation client, aux techniques de vente, au management…
Et en 2014, à ma demande, afin d’avoir des outils complémentaires pour accompagner l’équipe que j’encadrais, je me suis formée au coaching avec un Certificat de Coach Professionnelle que j’ai obtenu en 2016, et une certification ACC* par l’ICF (Fédération Internationale de Coaching) en 2017.
Et puis je me suis formée en parallèle sur plusieurs choses : l’accompagnement d’une personne en situation de handicap, le coaching somatique, la facilitation par la musique et le dessin, la méditation de pleine conscience…
*ACC = Associate Certified Coach

Eh bien ! Cela fait énormément d’études et de formations ! Comment as-tu réussi à faire autant ?
J’ai une soif d’apprendre. Si je pouvais être sur le banc de l’école, j’y serais encore. J’adore me nourrir intellectuellement, apprendre de nouvelles choses. C’est durant ce parcours également et durant cette reconversion en tant que coach que j’ai passé les tests WAIS* qui ont révélé que j’étais HPI**, surdouée, ou encore zèbre. Ce qui explique notamment ce besoin de me nourrir, de découvrir de nouvelles pratiques, de faire plusieurs choses en même temps.
Je me rappelle d’une psychologue qui m’avait dit lorsque j’étais allée la voir à 28 ans, que j’avais réalisé énormément de choses. Je n’en avais pas conscience, pour moi c’était normal.
*test de Q.I nb
**HPI = Haut Potentiel Intellectuel

Elle n’avait pas tort mais c’est un atout que tu as su développer sans te laisser freiner ! Bravo ! Pour continuer dans l’ordre des choses, parlons un peu de tes expériences et de tes activités professionnelles et personnelles, peux-tu nous expliquer comment en es-tu venue à être à la fois poétesse, écrivaine, comédienne… et même plus ?
Des fois je me dis que tout était déjà là.
En effet, enfant, j’adorais chanter, faire des imitations et écrire (j’avais une machine à écrire) et puis la vie a continué son cours… Et je n’ai pas poussé dans l’une ou l’autre des disciplines.
Ce sont les événements de la vie qui m’ont rappelé ce que j’avais mis de côté.
Suite à un burnout en 2010, l’écriture a été, au départ, un exutoire pour moi… pour mettre en mots des maux et je me suis mise à consigner des états d’âme, des ressentis puis des poèmes.
En 2012, j’ai intégré un groupe de reprises de rock, Fifty-Fifty où j’étais chanteuse. Je me suis régalée même si je ne me sentais pas à ma place complètement et j’ai quitté le groupe en 2014.
En 2016, l’écriture est venue refrapper à ma porte comme si je devais en faire plus au quotidien et les poèmes ont coulé. Je suis rentrée comme chroniqueuse pour un webzine et ensuite un magazine, puis, après avoir exposé mes poèmes sur la toile, je me suis mise au défi d’aller les déclamer comme Grand Corps Malade qui m’a beaucoup inspirée… et j’ai découvert les scènes slam en 2017.
J’ai participé à un concours d’écriture « Dis-moi dix mots » en 2017 sur le thème de l’oralité où sur 800 textes reçus, 35 ont été retenus dont le mien. J’ai été invité à le déclamer lors de la Nuit du Slam en mars 2018 à Saint-Ouen. Les retours que j’ai eu lors de scènes slam à Toulouse et de ce concours ont fait grandir ma confiance en moi et j’ai publié mon premier recueil de poèmes en juillet 2018 qui s’appelle « Carnet de route » et où sont proposés 36 poèmes.

Bravo ! Je suis moi-même très touchée par le fait d’écrire et ça allège mon cœur… Je me suis mise aux poèmes après une dépression… je pense que nous ne sommes pas les seules et que beaucoup se reconnaitront dans ce témoignage…
Et pour le théâtre ?
En parallèle, j’ai commencé à coécrire une pièce de théâtre avec mon compagnon, Frédéric Sourbié « J’ai décidé de tout plaquer ! » que nous jouons depuis 2019 sur scène et qui parle de l’entrepreneuriat et du couple.
Je répète aussi actuellement un spectacle poétique co-écrit avec Jean-Paul Ada où nous sommes allés explorer la thématique du métissage pour remonter jusqu’à ses origines. Nous serons sur scène, croisons les doigts, en 2021.
L’écriture est mon média préféré, c’est de là que tout jaillit et ensuite les mots prennent une autre forme. Donc mes études en tant que secrétaire où j’ai appris à écrire des lettres puis les études qui ont suivies et mon premier parcours professionnel n’ont fait qu’inscrire l’écriture un peu plus en moi.

Je te comprends parfaitement, c’est grâce à mon Bac Pro que j’arrive à m’exprimer à l’écrit beaucoup plus facilement qu’avant !
Alors actuellement, que fais-tu, au niveau professionnel ? Tu es auto-entrepreneuse, c’est bien ça ?
Oui je suis à mon compte depuis 2015, en portage salarial au départ puis en autoentreprise à partir de 2017.
Depuis 2019 je suis donc écrivaine, poétesse, formatrice en développement personnel et animatrice d’ateliers d’écriture. Le slam est devenu une activité professionnelle (ce sera mieux quand les événements en présentiel reprendront car j’ai lancé le service juste avant le confinement)… l’écriture aussi et le théâtre le devient.
J’ai également terminé de rédiger un témoignage qui cherche sa maison d’édition.
Si je comprends bien, ces activités très variées se rejoignent finalement et tu les utilises dans tes prestations.
En quelques mots, comment fais-tu ce métier, pour qui, et de quelle manière allies-tu ces activités très variées à ton métier ?
Toutes ces activités dont je vous parle prennent forme par l’écriture.
Je ne fais plus de coaching, j’ai conservé la posture et les outils que je mets au cœur des services que je propose aujourd’hui.
Au départ l’écriture a été un exutoire comme je le disais, puis, je l’ai inclus dans mon activité de coach et désormais je me sers de ma plume dans mes services d’écriture pour accompagner le deuil et pour mettre en lumière l’activité d’une entreprise.
Je slame également pour des événements professionnels.
Aujourd’hui, j’accompagne au développement personnel à travers les formations et ateliers que j’anime et aussi à travers mes créations artistiques.

Peut-on dire qu’une partie de ce métier qui t’amène à aider les autres dans leur développement personnel, t’aide à améliorer ta propre connaissance de toi-même ?
Ce qui m’a aidé au départ à améliorer la connaissance de moi-même, c’est ce burn-out que j’ai fait et qui m’a permis d’aller à la rencontre de moi-même et d’apprendre à me connaître.
Cette connaissance de moi-même continue aujourd’hui grâce à l’autre, grâce aux situations que je vis, car l’autre est un miroir.
Oui l’Autre me fait grandir au quotidien et c’était également le cas lorsque je coachais.
Je l’ai pris comme une philosophie de vie où grâce à l’autre je grandis… même si lors d’une situation conflictuelle ou gênante ce n’est pas ce que je vois toujours en premier, au final, je prends du recul et c’est ce qui ressort toujours.

Qu’est-ce que cela t’apporte ?
Je dirais que chaque jour l’Art prend de plus en plus de place dans ma vie professionnelle et personnelle et j’en suis ravie.
Justement, au niveau des Arts, comment as-tu fait pour faire entendre ta « voix »… et réussir à être publié ?
Des fois, nous avons besoin d’être validé par l’extérieur pour y croire et cela a été le cas pour moi.
Après avoir écrit des textes et les avoir publié sur Facebook, je me suis mise au défi d’aller les exposer sur scène. C’est comme cela que je me suis mise au slam et que j’ai participé au concours « Dis-moi dix mots » dont je vous parlais au début et où j’ai eu des retours positifs. Ce concours organisé par les Editions Universlam a retenu 35 textes dont le mien. J’étais aux anges et j’ai été invitée à venir le déclamer sur scène lors de La Nuit du Slam en mars 2018 à Saint-Ouen.
Entre les encouragements, le concours et la nuit du slam, l’idée a muri dans ma tête pour auto-éditer mon premier recueil de poèmes « Carnet de route », qui est sorti en juillet 2018.

Est-ce que celui-ci a eu du « succès » ? As-tu publié pour te faire reconnaitre ou plus pour ton plaisir personnel ?
Oui il a eu du succès, j’ai eu notamment une commande de 370 exemplaires quelques mois après, venant d’une entreprise qui l’offrait à ses clients comme cadeau de fin d’année. A ce jour, il s’est vendu à plus de 500 exemplaires. Inconsciemment, je dirais que oui une part de moi a publié le recueil pour être reconnue, cependant au départ, c’est plus un enchainement de circonstances qui a fait que j’ai pris cet engagement de publier mon recueil.
Bravo !
Et que recherches-tu quand tu écris un poème ?
Au départ quand je prends ma plume, c’est qu’il y a un élan intérieur d’écrire à partir d’un mot, d’une situation que je vis. Je ne recherche rien consciemment, j’écris, je laisse aller ma plume.

Oui, comme moi ahah ! Mais malgré tout, il me semble que tu as un processus d’écriture ? Peux-tu nous en dire plus ?
Mes textes apportent des clés, un autre regard, peuvent délier des maux, libérer des émotions cristallisées et sont guérisseurs au niveau de l’âme.
Ils n’existeraient pas sans l’autre. Ce à quoi l’autre, une situation me renvoie, me confronte. Ce que l’autre me dit, me partage et qui m’aide à évoluer, grandir.
Grâce à l’autre, une situation, tout un processus se met en marche, une marche vers la guérison.
C’est une traversée que je fais lorsque je saisis mon stylo.
Une traversée qui m’emmène à me dénuder et à me rhabiller autrement.
Une traversée dont je ne connais pas les étapes lorsqu’elles s’inscrivent et s’écrivent.
Une traversée où au bout du chemin, je me suis délestée de ce qui me pesait, j’ai déposé, je me suis allégée, j’ai fait la paix.
Je me suis « ré-conciliée » avec une partie de moi, j’ai concilié avec moi-même, j’ai trouvé un accord, ça sonne à nouveau !
Alors à l’arrivée, je lui donne une autre forme pour que cela résonne à travers les cœurs, à travers la planète et que cela soit porteur, contribue au monde.
C’est ma façon de mettre au monde, je « trans-forme » et je transmets. « Transm’Être », voilà ma façon de jouer sur cette Terre.

C’est un véritable exutoire ! C’est tellement utile lorsqu’on trouve la façon de se « lâcher » !
C’est toi qui fait la musique qui accompagne tes slams ? Si non, comment choisis-tu les musiques ?
Non pas encore, j’espère pouvoir par la suite explorer la MAO* que j’avais commencée à un moment donné et y insérer ma propre musique. Pour l’instant, je choisis des musiques libres de droit que je trouve en harmonie avec les mots, le rythme que je veux donner au slam…
*MAO = Musique Assistée par Ordinateur
Et mise à part la musique, vois-tu une différence entre slam et poèmes ?
Je dirais que le slam est de la poésie contemporaine.
Le slam demande aussi une certaine technicité au niveau sonorités, jeu de mots, rythme de plus que la poésie en tant que telle qui véhicule un message…
Tournons-nous à présent vers le théâtre…

Que t’apporte le théâtre ?
De la joie, ça m’amuse et aussi cela me permet de transmettre des messages.
Comment t’es-tu tournée vers cet art ?
Sans le vouloir, j’ai juste suivi encore une fois un élan intérieur. Au départ, avec mon compagnon, c’est en blaguant dans la cuisine sur ma journée d’entrepreneuse que nous en avons fait un sketch pour dédramatiser. L’humour est un bel outil pour désamorcer certaines situations et on en use.
Ensuite on s’est regardés et on s’est dit « si on écrivait une pièce de théâtre ? ».
Mon compagnon faisait du théâtre lorsqu’il était enfant et du théâtre d’impro et pour ma part, je n’avais jamais fait de théâtre, donc cela a été aussi une découverte.
C’est génial !
Et comment t’es tu fais une place dans le théâtre ?
Je dirais que je ne me suis pas fait encore une place au théâtre. C’est en chemin. La pièce que nous jouons depuis 2019 rencontre un succès à chaque représentation car elle parle aux personnes. La pièce transmet des messages forts sur le couple, l’entrepreneuriat…Elle amène à des prises de conscience, au rire, elle serait comme une thérapie.
As-tu des artistes (poèmes, théâtres etc) mise à part Grand Corps Malade dont tu nous as déjà parlé, que tu aimes par-dessus tout et pourquoi ?
Je redécouvre la poésie depuis que j’écris aussi je n’ai pas de poètes que j’aime par-dessus tout. C’est plus la musique qui m’a accompagnée toutes ces années. J’aime les mots aussi.
C’est plus une chanson de par ses paroles, qui va me toucher, donc pour citer un artiste, le groupe U2 me fascine. Les chansons ont une profondeur, certaines sont engagées, il y a une spiritualité qui se dégage de l’ensemble. U2, je l’écoute depuis l’âge de 15 ans environ et je ne m’en lasse pas. Les chansons me réconfortent, m’apaisent, me mettent en joie.

Comme quoi, la sensibilité est propre à chacun : j’adore U2 également mais je commence toujours par « analyser » une musique avant de faire attention aux paroles… C’est amusant !
Pour finir, as-tu envie de t’essayer à d’autres Arts ? (peinture, sculpture…)
J’hésite à reprendre la danse que je pratiquais il y a quelques années et/ou la MAO pour le slam.

Merci beaucoup pour ce témoignage riche en couleur Sonia !
Je te souhaite donc beaucoup de réussite dans tes prochains projets !
Chers Lecteurs, on peut voir, comme je le disais au début, que le parcours de Sonia est très riche et fait de multiples expériences. C’est cela qui l’a amené, petit à petit vers le monde de la scène avec le théâtre ou le slam, et vers l’écriture avec les poèmes, les témoignages…
Sonia a su allier ses envies professionnelles à ses passions personnelles et c’est une interview enrichissante et très motivante que je livre grâce à elle aujourd’hui.
Merci encore une fois Sonia de t’être prêtée au jeu !
Pour vous, Lecteurs, si ce qu’apporte Sonia vous intéresse, je vous laisse découvrir son site ainsi que sa chaîne YouTube.
Merci pour cette belle découverte d’une jeune femme dont la personnalité semble pleine d’envie de vivre et d’explorer toutes sortes de domaines, et d’un grand dynamisme ! Tous mes encouragements pour elle et pour toi qui a eu la bonne idée de lancer cet appel sur LinkedIn ! 👌😊👏
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Tu la décris bien je crois 👌
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Superbe expérience, bravo Cécile pour avoir osé lancer un appel sur LinkedIn, suffisamment convaincant pour obtenir une réponse positive, d’une personne qui a su rebondir après « burn out ».. J’aimerai en savoir plus sur son activité de « coupeur de feu »… réussit-elle à guérir les personnes victimes de zona ?
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Merci ! Alors là je sais pas du tout… Je lui demande !
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